vendredi 23 décembre 2011

Récit des 24h de Soochow - TAIPEI

Mercredi 7 décembre 2011. Lansargues

Réveil vers 3h du matin. Je commence à anticiper le décalage horaire. Après consultation des prévisions météo sur internet, je vérifie une dernière fois ma valise et y rajoute un vêtement de pluie.

Petit déjeuner, douche, puis Anne Cécile m’accompagne à l’aéroport de Montpellier. Avant de quitter la maison, j’embrasse affectueusement mes deux filles et leur souhaite bonne chance et bon courage pour le cross académique qui se court le jour même. Je ne peux embrasser mon petit gars qui dort chez une amie pour ne pas avoir à le réveiller trop tôt.

Anne Cécile me dépose devant l’aéroport, je lui fais part une ultime fois de ma déception qu’elle ne puisse m’accompagner comme cela était prévu initialement.

Dans l’avion qui m’emmène à Paris, je fais la connaissance de My Linh, une jeune femme d’origine asiatique qui voyage avec sa fille Jade âgée de 18 mois. Le hasard faisant bien les choses, elle se rend également à Ho Chi Minh City au Vietnam où elle va rendre visite à sa meilleure amie. Nous retrouvons Jean François dans l’aérogare de Roissy.  Je perds un peu de temps à faire les déclarations nécessaires auprès d’Air France suite à l’endommagement de ma valise en soute pendant ce premier vol. Je profite de cette attente pour envoyer les derniers SMS.

Jeudi 8 décembre 2011. HO CHI MINH CITY

Un peu plus de douze heures de vol plus tard, après les formalités d’immigrations,  My Linh nous propose de venir chez elle avant que le fils de sa meilleure amie, Stéphane,  passe le restant de ce début de journée à nous accompagner pour nous faire visiter la cité d’Ho Chi Minh. Cela nous aura été bien agréable car bien entendu, ni Jef, ni moi ne pratiquons la langue Vietnamienne. Je trouve cette gentillesse et cette spontanéité remarquable ; cela doit être propre aux populations asiatiques.


Un des aspects qui m’impressionne le plus est la quantité incroyable de deux roues dans le trafic ; ça roule dans tous les sens, ils se croisent, se doublent, klaxonnent à tout va ! Après une visite dans un grand marché couvert où Jean François et moi commençons à acheter quelques petits cadeaux souvenirs, nous irons visiter le musée de la guerre du Vietnam. Quelques photographies d’époque permettent d’imaginer aisément les horreurs de cette guerre.



En début d’après-midi, après cette courte escale à Ho Chi Minh City, nous retournons à l’aéroport afin d’embarquer pour notre destination finale, Taipei sur l’île de Taiwan. Nous arrivons sur place à 21h30 heure locale (14h30 en France) et sommes emmenés en taxi jusqu’à l’université de Soochow où se déroule l’épreuve des 24 heures. Là, nous sommes accueillis par deux jeunes étudiantes Taiwanaise, Nicole et Jennifer, qui étaient déjà présentes en 2010 lorsque Anne Cécile était venue participer à la course. Il s’agissait de retrouvailles pour Jean François. Nous partageons également l’appartement mis à notre disposition avec l’Australien Martin FRYER.
Rapidement installés, nous nous couchons et à ma grande surprise, je passe malgré le décalage horaire une excellente première nuit qui me permet ainsi de bien récupérer de ce long voyage.

Vendredi 9 décembre : TAIPEI


En matinée, j’effectue un petit footing de régénération d’une vingtaine de minutes sur la piste de l’Université en compagnie de Martin.
Ensuite, nous nous rendons en ville avec Nicole pour y faire les derniers achats d’avant course : 23 litres d’eau, coca, quelques bananes et de quoi prendre un petit déjeuner. Nous sommes dans un Carrefour et j’y ai même vu des pots de Nutella.


Après le repas de midi et une brève sieste, nous nous rendons à la réunion technique d’avant course. C’est très solennel et je suis un peu impressionné d’être là, au côté de Ryoichi SEKIYA, Mami KUDO, Scott JUREK, Valmir NUNES, Edith BERCES pour ne citer qu’eux. Deux étudiants Français ont été mis à notre disposition le temps de cette réunion afin de traduire et d’éclaircir les points particuliers que nous n’aurions pas compris.












Ensuite se déroule la cérémonie d’ouverture. C’est très protocolaire et digne d’une organisation d’un Championnat du Monde, même si nous ne serons que 31 coureurs à prendre le départ.
Le Président de l’Université fait un discours, il y a des remises de chèque à différentes associations de recherche médicale, puis viendra une présentation rapide des engagés sur la course de 24h avec enfin une photo de « famille » pour immortaliser le tout. Tout est parfaitement synchronisé, c’est du « sur mesure ». Petit détour par la piste pour inaugurer les couloirs un et deux qui porteront à l’avenir les noms de Mami KUDO et Ryoichi SEKIYA.


Le soir, nous sommes conviés à une « pasta party », ou plutôt une « riz party ». Hélas, quelques coureurs étrangers n’ont pas répondu à cette invitation et sur le moment, je trouve cela irrespectueux pour nos hôtes…
Jean François, Martin, Nicole, Jennifer et moi profitons de ce moment et je le savoure tout en gardant à l’esprit que je suis un privilégié. Je regrette de n’avoir pu rencontrer Monsieur KUO qui est à l’origine de mon invitation et qui malheureusement a perdu un proche parent quelques jours auparavant.


Retour à l’appartement pour une ultime nuit d’avant course. Je n’aurai pas connu le sommeil profond de la précédente et aurai pas mal gambergé à ce qui m’attendait quelques heures plus tard.

Samedi 10 et dimanche 11 : TAIPEI, Université de Soochow.

Lever 6h, douche, petit déjeuner rapide, préparation des premiers litres de boissons énergétiques. Nous sommes attendus sur le stade pour 8h20, et dans la culture asiatique « l’heure, c’est l’heure » ; ils ne sont pas adeptes du quart d’heure Méditerranéen.
Nous nous installons dans notre petit stand sous un petit barnum; énorme sac de voyage de Jean François avec tout le ravitaillement et valise pour moi avec mes vêtements de rechange. Nous partageons ce petit espace avec Connie GARDNER et Scott JUREK les deux athlètes Américains présents. Cela a été rapidement le souk dans le stand car Scott était accompagné d’une équipe de télévision pour l’occasion avec tout ce que cela implique comme matériel. Il y avait même une voiturette électrique pour des plans en situation. Scott et moi pratiquons la même discipline sportive, mais les moyens mis en œuvre mis dans notre pratique respective sont bien différents.

Quelques minutes avant le départ, je fixe deux photos d’Anne Cécile et de mes enfants sur la toile du stand. Je pourrai ainsi jeter un œil sur eux régulièrement pendant la course. Quelques mots d’encouragements avec Jean François, Nicole, Jennifer et Valentine qui avait réalisé une pancarte waterproof pour me soutenir.
9h09 : le départ est donné avec près de 10 minutes de retard. Pour une fois, l’organisation est à la bourre !
Devant, ça part très fort avec Valmir NUNES le Brésilien et Janos BOGAR le Hongrois. A ma grande surprise, Edith BECES ne court pas et se contentera de prendre une multitude de photos et d’aider son compatriote Janos.
Immédiatement, je constate la ferveur des nombreux étudiants  qui officient comme bénévoles. Chacun d’eux a sa fonction ; les responsables des compteurs manuels individuels, les responsables informatique, les « helper » pour le ravitaillement des coureurs, ceux qui encouragent, ceux qui, prennent les photos et filment, etc.



Pour ce qui est de  la course, ils sont partis à 14km/h devant. Valmir NUNES et Janos BOGAR avec ses chaussures si particulières me prennent un tour toutes les 7 minutes. Puis suivent Scott JUREK, Ryoichi SEKIYA, Mami KUDO, Martin FRYER, les quatre autres représentants du team Nippon ainsi que quelques coureurs de Taiwan.

Scott JUREK et Ryoichi SEKIYA

Valmir NUNES







Pour ma part, j’applique le plan de course travaillé à l’entraînement. 6 tours à 2’08  au tour avec une pause marche d’environ 1’ tous les 6 tours ; ce qui correspond à une allure moyenne de 10,8 km/h.  Jean François, Nicole ou Jennifer me tendent une bouteille de 0,25l au 3ème  tour que je commence à boire en courant ; je la leur repasse au 4ème  tour, la récupère à nouveau au 6ème  et termine de vider son contenu pendant la pause marche.


Les cycles de ravitaillement sont programmés sur 36 tours, soit 14,4 km et 1h20 de course avec en alternance :
-          Nutraperf (pêche)
-          Nutraperf (agrûmes)
-          Nutraperf (pêche)
-          Nutrarécup (fruit le jour et soupe la nuit)
-          Nutraperf (pêche)
-          barre énergétique / banane avec coca / Saint Yorre.
A cela s’ajoute une prise de 3 comprimés de Rhodiola pour subvenir à la fatigue mentale toutes les 3 heures.

Au final, plus de 28 litres de boissons auront été consommés et cela a engendré plus de 25 arrêts toilettes.
Quand on me demande à quoi je pense pendant 24h, entre la gestion du chrono et donc de l’allure, la bonne cohérence de la fréquence cardiaque et la gestion du ravitaillement, il y a déjà de quoi bien s’occuper l’esprit !

La température était fraîche, mais ce n’était pas pour me déplaire. J’ai très longtemps couru en débardeur alors que beaucoup étaient en manches longues et coupe vent/pluie.


Avec Jean François, nous appliquons le plan de marche. Je fais le « job » ! Jean François est au chrono et sur l’ordi pour le suivi live, Nicole et Jennifer m’assistent ainsi que Martin FRYER. L’allure de 10,8 km/h est maintenue entre 14h et 15 heures de course. Je me sens facile et même si cela peut paraître prétentieux, « invincible ». Dans chaque course d’ultra, c’est avant tout contre moi je me bats, et sur cette course là, la bagarre n’a pas été trop rude.
Devant, ça explose, et peu à peu, je remonte au classement mais ne m’en préoccupe guère. La course ne démarre pas avant 150 km parcourus dans mon esprit.
Mami KUDO m’impressionne, Scott JUREK est en difficulté mais continue à m’encourager régulièrement, tout comme je peux le faire auprès de chaque concurrent, Martin FRYER et Ryoichi SEKIYA continuent sur leur lancée. Les changements de sens de rotation toutes les quatre heures permettent ainsi de se croiser un peu.

Dr Peter TANNER

Connie GARDNER
Edith BERCES et Janos BOGAR

Kimi NOTO

Mami KUDO (Recordwoman du monde)

Martin FRYER


Masayuki OTAKI


Jean François me passe régulièrement des messages d’encouragements d’Anne Cécile, de mes enfants, des membres du forum ADDM sur lequel avec Anne Cécile et l’aide de Chantal, il propose un suive live de la course. Bravo pour cette belle performance et Merci à chacun pour votre soutien. Je sais tout ce monde derrière moi, avec moi, et je ne peux me permettre de décevoir. A vrai dire, je n’ai jamais douté un seul instant durant ce 24 heures ; je m’attendais à une course « facile » (tout est relatif) car ce schéma de course sur piste de 400 à allure régulière me convient.


J’ai tout fait pour positiver, et malgré l’absence d’Anne Cécile à mes côtés sur la piste, je jetais un œil aux deux photos régulièrement et cela me donnait encore plus de courage.

Pendant toute la course, des étudiants très enthousiastes comptabilisaient manuellement le nombre de tours effectués et ce en complément du comptage électronique. Lorsque mon compteur changeait de centaine, je mettais un point d’honneur à taper dans la main de chaque étudiant. Ce passage devant les tables de comptage les rendait euphoriques, limite hystériques mais c’était une façon pour moi de les remercier pour ce fastidieux travail.

A un moment, Jean François m’informe qu’en continuant ainsi, je vais passer troisième au scratch derrière Ryoichi et Mami respectivement quadruple Champion du Monde et Recordwoman du Monde. Quel sentiment de fierté ! Vous ne pouvez imaginer… Mais je ne m’emballe pas pour autant et continue avec une certaine sérénité et une grande motivation à faire ce pourquoi j’étais venu. Compétiteur dans l’âme, je me soucie de l’écart qu’il y a avec mes adversaires situés derrière moi car devant, ils ont un bon capital de tours d’avance (jusqu’à 39 tours pour Ryoichi et 29 pour Mami). En revanche, Martin me talonne et observe sa progression. Vers la 20ème heure de course, courant toujours à allure régulière, je constate que Martin accélère et tente de refaire son retard. Je me fais un peu violence pour ne rien lâcher, mais au final, Martin finira dans la tente des secours. Avec le recul, je pense qu’il n’aurait pas du accélérer et aurait ainsi pu terminer l’épreuve.

Les dernières heures sont un peu plus difficiles. J’ai les muscles des jambes fatigués et la tête flanche un peu. Normal avec l’accumulation de tous ces kilomètres ! Il commence à faire froid, le jour va bientôt se lever, et le vent et la pluie s’invitent à nouveau à la fête. Je troque enfin mon débardeur pour une tenue à manches longues.


Côté fréquence cardiaque, c’était parti plus haut qu’à l’entraînement (+10 à +12 pulsations) et après plusieurs heures, le rythme cardiaque a fini par redescendre pour enfin se stabiliser pendant de nombreuses heures. A trois heures de la fin de la course, je sais que je ne peux plus être rejoint. Une première grosse douleur musculaire apparaît au niveau de la cuisse droite et j’ai envie de marcher davantage, Je ne m’octroierai pas ce petit « privilège » et continuerai à m’employer à faire mes 6 tours en courant avec 1’ de marche. Peu à peu, je reviens sur Mami KUDO qui se trouve à moins de huit tours devant. Je n’ai pas l’ambition d’aller la chercher. Au contraire, j’effectuerai quelques tours à ses côtés afin de l’encourager à aller chercher ce nouveau record du Monde. J’effectuerai également quelques tours avec Ryoichi SEKIYA pour des photos souvenirs. Ce gars là est imperturbable, pas un mot ! Seulement un doigt tendu en direction de l’étudiante qui comptabilise ses tours pour la remercier.

Merci Mami, ça restera un excellent souvenir ces quelques tours à vos côtés!
Pas mieux ! Le champion de son jardin avec le quadruple Champion du Monde... Merci Ryoichi!

A deux heures de la fin, je sais que plus rien ne peut m’arriver. Jean François, Nicole et Jennifer sont toujours là et participent activement à ma réussite. Valentine se trouve à un endroit abrité du circuit et continue à m’encourager avec ses amies tout comme de nombreuses personnes qui me sont inconnues et qui multiplient photos et encouragements. « taïo ! taïo ! » en Taiwanais, « gambadé ! » en Japonais ce qui signifie « Allez ! Allez ».


Je décide de « visser les cornes »  et me mets en mode automatique. La dernière heure arrive ; il règne une grande ferveur autour de la piste entre étudiants, spectateurs, coureurs du 12h et du 24h et des nombreuses courses qui se sont déroulées sur les couloirs 3, 4 et 5 de la piste.

Il reste trois quart d’heure de course. Jean François m’explique qu’à 10,5 km/h de moyenne, je peux atteindre les 254 km. Comme bien souvent, car je sais que j’en ai les ressources nécessaires à ce moment de la course, je cesse les périodes de marche et tourne à environ 11,2 km/h. Les derniers tours s’enchaînent et lorsque mon compteur atteint les 635 tours, soit 254km, je décroche les photos d’Anne Cécile et de mes enfants et terminerai avec ces dernières afin de montrer à tous l’une des raisons qui m’a permis d’atteindre cette marque,  ce nouveau « record du jardin ».

Quelle fierté pour moi !


636ème tour bouclé en 1’47.
Coup de pistolet final. Je termine juste devant notre stand avec 254,762km au compteur (lien VO2). Je remercie immédiatement Nicole, Jennifer et Jean François. Je refuse de m’asseoir sur la chaise qui m’est proposée car ensuite c’est bien trop difficile et douloureux de se lever. Je bois immédiatement un demi litre de Nutrarécup et avale 10 comprimés de Spiruline et autres afin de tenter d’enrayer les douleurs au niveau des jambes et d’améliorer la récupération. Hélas, au moment où j’écris ces lignes, je ne pense pas qu’il y ait de recette miracle en ce qui me concerne pour éviter ces fortes douleurs et cet œdème qui apparaissent après un tel effort. La destruction musculaire et si importante après 24 heures de course qu’on ne peut y faire grand chose.


Jennifer, Emmanuel, Nicole et Jean François


Immédiatement, je suis assailli par les étudiants et les spectateurs pour signer des autographes et prendre des photos, ainsi qu’une télé locale pour une interview. Avec mon Anglais imprécis, je me dis que ma prestation face caméra a du être « folklorique ».  Jean François me passe Anne Cécile au bout du fil qui me félicite ; hélas, notre conversation aura été trop courte à mon goût à cause des nombreuses sollicitations et du bruit environnant.
Un peu plus tard, direction la salle de repos et la douche. Toujours aidé par Nicole et Jennifer, je savoure cette douche bien chaude. Ensuite glaçons et Flector  sur un genou douloureux après course mais paradoxalement pas pendant ! Mystère...
En sortant de cette salle, le coach Nippon me félicite ; quelle classe ! Je sais, pour l’avoir vu, qu’il a passé des heures à observer mes temps au tour et à les comparer à ceux de Ryoichi… Pas de souci à se faire car Ryoichi est un Très Grand !

Puis viendra vers 10h30 la remise des récompenses et la cérémonie de clôture. Il y a du monde partout ! Je suis, en raison de ma deuxième place chez les hommes, assis à côté de Ryoichi SEKIYA. Je cherche Jean François car je n’ai pas eu l’occasion de féliciter Mami KUDO pour son nouveau record du monde ; Jef et moi allons la trouver et faisons une belle photo.

Merci Mami !

Mami, Ryoichi et moi sommes manifestement les moins aptes à nous déplacer seul, ne serait-ce que pour monter les trois marches qui permettent d’accéder à la scène. Encore une fois, Nicole est là pour me seconder.
Le micro ne sera malheureusement tendu que pour le premier et la première. J’aurais aimé dire à cet instant combien je ressentais comme un grand honneur d’être là et combien j’avais apprécié l’ambiance et l’enthousiasme de tous les étudiants  et toutes les personnes présentes.
J’ai vécu une course extraordinaire ; le résultat sportif acquis avec une nouvelle fois l’aide de Jean François est au-delà de mes espérances.
L’état d’esprit et la ferveur qui régnait autour de cette cette épreuve sont sans commune mesure avec l’intérêt portait à ce type d’épreuve en France (hormis les Championnats du Monde 2010).
Je suis comblé par mon résultat, mais surtout je suis heureux d’avoir fait de nouvelles rencontres qui se sont transformées en amitié sincère. Nicole, Jennifer, Martin, MERCI !


Lundi 12 décembre 2011 : Taipei Université de Soochow.

Après une nuit au cours de laquelle j’aurai bien peu dormi à cause des douleurs musculaires et d’un put… de moustique, je décide de me rendre au cœur de l’université pour y faire quelques photos et notamment une du « sanctuaire du 24 heures ».

Le lieu de culte de la circadie...
 

Je me déplace comme un pingouin en fin de vie. Cela fait bien entendu sourire quelques étudiants ! Mon genou gauche a doublé de volume, mes jambes sont pleines d’œdème. Je ne suis pas très beau à voir !



Nous passerons ensuite la journée avec Jean François à faire quelques emplettes et dîneront le soir avec Jennifer, Nicole et Martin dans un resturant typique après quelques parties de fléchettes et de pistolet à billes.
Pour la petite anecdote, un 10/10 au pistolet pour Jean François, un 0/10 aux fléchettes en ce qui me concerne.


Mardi 13 décembre 2011 : TAIPEI – HANOI

Nous quittons l’université vers 5h30 afin de prendre l’avion pour Hanoi au Vietnam où nous ferons escale.  Nicole est présente pour notre départ malgré l’heure particulièrement matinale. Respect et admiration pour cette simplicité et toute cette générosité de la part de ces deux étudiantes.
Avec Jean François, nous passerons une journée de visite que je qualifierai d’authentique dans Hanoi.

En fin de journée, nous reprendrons l’avion pour un retour sur Paris puis Montpellier où je retrouverai avec une immense joie Anne Cécile, Salomé, Maïlys et Titouan qui ne m’auront pas quitté tout au long de ce périple.
Interview VO2RUNINLIVE

Le suivi live sur le forum ADDM


Tableau des allures

1 heure : 11km/h         11km        
2 heures : 10,8km/h    21,8km
3 heures : 10,8km/h    32,6km
4 heures : 10,8 km/h   43,4km
5 heures : 10,8km/h    54,2km
6 heures : 10,7km/h    64,9km
7 heures : 10,9km/h    75,8km
8 heures : 10,8km/h    86,6km
9 heures : 10,7km/h    97,3km
10 heures : 10,8km/h 108,1km
11 heures : 10,8km/h 118,9km
12 heures : 10,8km/h 129,7km
13 heures : 10,8km/h 140,6km
14 heures : 10,6km/h 151,2km
15 heures : 10,5km/h 161,7km
16 heures : 10,5km/h 172,2km
17 heures : 10,7km/h 182,9km
18 heures : 10,4km/h 193,4km
19 heures : 10,4km/h 203,8km
20 heures : 10,3km/h 214,1km
21 heures : 10,2km/h 224,3km
22 heures : 10km/h     234,3km
23 heures : 9,8km/h    244,1km
24 heures : 10,67km/h         254,762km



5 commentaires:

  1. Wow. Quel exploit incroyable. Savoure bien cette fabuleuse performance. Quelle inspiration. Merci de partager.

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  2. Vraiment très très impressionnant de te suivre d'une part et pour ton courage et ta volonté hors normes d'autre part!
    BRAVO à toi et à bientôt j'espère pour te féliciter de vive voix;-))

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  3. Bravo Manu Superbe perf et belle leçon de courage
    Bonnes fêtes à toute la Famille

    Daniel

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  4. ENORME BRAVO MANU, et merci pour ce beau récit!
    bonnes fêtes de fin d'année, je te souhaite une aussi belle année 2012...

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  5. Merci pour les commentaires,

    au plaisir de retrouver Daniel, Philippe et Mumu. Pour Stéphane et Alexandre, j'espère que nous aurons l'opportunité de ous rencontrer en 2012.

    Emmanuel

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